Élu le 3 avril 2025 à Lubumbashi, Kassongo Bin Nassor prend les rênes de la Chambre des Mines avec une ambition affirmée : refonder une institution forte, proactive et fédératrice, à la hauteur des enjeux du secteur minier congolais.
Dans son discours d’investiture, le nouveau président a insisté sur la nécessité de sortir d’un rôle protocolaire pour faire de la Chambre un acteur stratégique et visible. « Ce que nous voulons faire de notre Chambre des Mines, c’est une interface active, à l’écoute de ses membres et engagée sur les fronts essentiels », a-t-il déclaré.

Son mandat s’articulera autour de trois axes majeurs :
- Proximité avec les opérateurs miniers : aller vers eux, écouter leurs réalités, comprendre leurs défis, notamment les contrôles intempestifs, les tracasseries administratives ou la sous-traitance déséquilibrée.
- Dialogue structuré avec l’État : passer d’une posture réactive à une concertation anticipative. « Discuter, anticiper, résoudre », martèle-t-il.
- Plaidoyer et visibilité : promouvoir l’image positive du secteur minier, renforcer la communication autour des contributions des entreprises au développement durable et revitaliser la commission RSE.
« Qui mieux que vous peut parler de vos réalisations, de vos efforts sociaux et environnementaux ? », a-t-il lancé aux membres.
Homme d’expérience, Kassongo Bin Nassor a occupé des fonctions clés dans le secteur minier, à TFM puis CMOC, ainsi qu’au sein de la FEC et de plusieurs institutions de la République. Il connaît les rouages de la Chambre des Mines, dont il a contribué à structurer plusieurs commissions stratégiques.
Conscient que cette réforme ambitieuse nécessitera des ressources adéquates, il appelle à une révision des contributions des membres. « C’est ensemble que nous redonnerons à notre secteur ses lettres de noblesse et sa juste reconnaissance dans le développement du pays », conclut-il.
Cellule de Communication

















