Diplômé en économie de l’Université de Liège, Marie Chantal Kanyinda est à ces jours, la première femme africaine à avoir dirigé le conseil mondial du diamant. Une organisation stratégique qui se charge de veiller à la traçabilité de diamant brut et de lutter contre le commerce illicite de la pierre précieuse.
Durant son mandat de 2017 à 2019, elle se fixe comme mission de réviser le processus de Kimberley, un processus d’autorégulation instaurée en 2003 pour empêcher le trafic de diamant de guerre et de diamant brut servant à financer les conflits armés.
Experte qui a travaillé avec les principaux groupes mondiaux du secteur, est au fait du lourd tribut que paie son pays dont le sous-sol regorge des ressources minières très rares. Marie-Chantal Kanyinda est à l’initiative du pacte national de lutte contre la corruption en RDC et signé en 2013 par le secteur public, privé et la société civile.
Depuis 2019, elle est la vice-présidente en charge de l’administration, de la communication et des affaires extérieures pour la région de l’Afrique centrale pour un groupe international spécialisé dans le cuivre et le cobalt. Ce groupe est également membre de la Chambre des Mines de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC).
Pour elle, le regard sur le secteur minier doit changer. De plus en plus, les entreprises du secteur cherchent à comprendre et à gérer leur impact, à générer des bénéfices durables pour les communautés d’accueil tout en promouvant des économies locales diversifiées et résistantes.
En 2020, le human in Mining d’Angleterre l’a classé parmi les 100 femmes les plus influentes du monde dans le secteur minier.